“Je voudrais dire que l’année dernière avec le 1er module de formation du parcours TSE, qui fut le praticien Hypnose, je ne me sentais pas très à l’aise. Je n’ai pas dans mon parcours fait de formation psy, cela dit j’ai toujours eu un modèle et une vision causale, avec une facilité déconcertante et naturelle, quand une personne me raconte son histoire, de faire des liens, de voir en elle « comme un livre ouvert », et de mener cette personne vers des prises de conscience, si telle est sa demande.

Donc l’année dernière, quand Guillaume, tu nous as exprimé que dans l’approche solutionniste, on met de « côté » le contenu de l’histoire de la personne, et que la solution est en dehors du problème, en dehors du passé… cela m’a assez bousculée.
Effectivement, il me fallait un temps de maturation. D’autant plus, que l’hypnose formelle que l’on apprend au praticien ne « me parlait » pas du tout, même si les retours des personnes étaient positifs et encourageants.
Cette année, avec le praticien Thérapie Brève, et surtout la posture du thérapeute, cela a été pour moi une révélation, comme une évidence ! Tout dans ma tête se mettait en place !
Je travaillais en parallèle personnellement en thérapie afin de pouvoir concilier le travail que je pratique depuis 11 ans dans les soins corporels, massages, access bars… avec la thérapie. Car je pratique aussi l’E.F.T. ainsi que les Fleurs de Bach, mais ne trouvais jusqu’à présent pas la façon ou l’organisation à mettre en place pour unifier mon travail corps-esprit. C’était ou l’un ou l’autre. Je me trouvais trop « enfermée » dans la « seule » étiquette que l’on m’attribut, qui est la masseuse. Je voulais vraiment en sortir, et surtout développer ce qui me tient à cœur, la thérapie.
Et c’est lors du 1er module, par la posture du thérapeute que l’on veut être, qu’une mise en lumière s’est faite, cela m’a permis de transcender ma vision, avec une ouverture sur le champ des possibles !
Je me suis rendue compte que j’attendais encore des outils, et des outils, comme tu dis si bien, pour remplir « ma boîte à outils », sans me rendre compte, que j’avais déjà une boîte bien remplie, et qu’il suffisait de la mettre en place avec mes soins corps, et non de les séparer. Car je sais aussi que la spécificité d’une « bonne » thérapie réside dans l’alliance, la relation avec le client, ce qui est déjà « acquis » chez moi, sans prétention aucune, et que je minimisais jusqu’à présent.
J’ai aussi compris grâce à la posture du thérapeute, que le « but » de la thérapie solutionniste, est de faire vaciller le système du client, pour induire un changement dans son organisation interne, dans l’ici et maintenant, et non de vouloir le « sauver », ce qui était facilement une problématique chez moi. Cela aura été vraiment pertinent pour moi ! Puisque désormais, je suis dans une rencontre juste avec « l’autre », c’est-à-dire, que je peux être traversée par son histoire, mais plus « affectée » au point de vouloir le « sauver ». Je me sens disponible mais plus à disposition, et cela change tout dans mon approche de la thérapie avec les autres.
Le travail sur « la matrice de l’identité » avec les 6 ancres spatiales, fut un outil très pertinent et une réelle révélation sur la vision globale de ma posture de thérapeute. Me mouvoir dans l’espace, tout en communiquant mes ressentis sur mon potentiel, mes limitations, mes faiblesses, mes parts d’ombre-de peurs, mes frontières, pour enfin arriver à affirmer ma nature profonde, tout cela accompagné d’un jeu de cartes pour mettre en scène la symbolique, aura permis un déclic en moi, avec une avancée incroyable. Il est difficile de le nommer, cela se vit, se ressent, s’expérimente, pour laisser place à la transformation !
Ce travail m’aura éclairé quant à la manière de réorganiser et concilier mon approche corps-esprit.
C’est à la suite de ce module, que j’ai mis en place des changements concrets dans mon activité professionnelle, même si je n’ai pas encore la certification TSE, il m’est apparu comme une évidence de commencer à inclure mes outils de thérapie dans ma pratique.
J’ai pour cela modifié mon site internet et mis en avant la thérapie, pour laisser place en second plan au massage. J’ai modifié mes tarifs à la hausse, et vais me laisser dès octobre des plages horaires libres, pour « attirer » les clients pour la thérapie. Je me donne les moyens réels et concrets d’induire chez moi un changement vérifiable, afin de le vivre en moi pour « mieux » le proposer aux autres.
Voilà, je suis impatiente de continuer mon cursus de thérapeute, afin d’être de plus en plus centrée et à même de pouvoir m’adapter aux besoins de mes clients.”

Laëtitia, thérapeute