A l’instar de la thérapie EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing ou Retraitement et Désensibilisation par les mouvements oculaires) ou de méthodes approchantes, très largement connues du grand public, telles que l’IMO, RITMO, l’HTSMA… MOSAIC® (mouvements oculaires et stimulations alternées pour l’intégration cérébrale) est une méthode thérapeutique innovante qui utilise les propriétés neurophysiologiques des stimulations bilatérales alternées (auditives, somesthésiques/tactiles, ou visuelles (mouvements oculaires) dans une approche solutionniste expérientielle®. Elle accompagne la transformation profonde des processus psychopathologiques.
Les réseaux de neurones chargés de l’expérienciation et du vécu sensoriel de la solution désirée (qui sont déjà présents chez le patient) vont ainsi se renforcer au service d’une stratégie thérapeutique centrée sur le processus de fonctionnement de celui-ci. Cette méthode thérapeutique unique, co-créée par les Drs Guillaume Poupard et Stephanie Khalfa, s’adresse ainsi à tous les processus psychologiques et donc à toutes les pathologies. Elle permet de vivre rapidement et de façon durable dans le corps, la solution désirée par le client.
Méthode novatrice, crédit scientifique
Cette méthode a la particularité de s’être construite sur les dernières connaissances en neurosciences qui sous-tendent l’effet des Stimulations Bilatérales Alternées (auditives, tactiles, visuelles sous formes de saccades oculaires). Elle s’appuie en effet sur des travaux de recherche de haut niveaux publiés dans des revues internationales à comité de lecture, conduits par le Dr Stéphanie Khalfa, chargée de recherche au CNRS et co-créatrice avec le Dr Guillaume Poupard de la thérapie MOSAIC®.
Ces travaux scientifiques sur le rôle des stimulations bilatérales alternées (SBA) dans l’efficacité de la thérapie EMDR ont été couronnés par le prix David Servan-Schreiber en 2019. Des recherches ont ainsi été menées pour comprendre l’effet des SBA sur l’activité cérébrale, notamment lors de l’extinction de la peur qui est un modèle du TSPT. Une étude en IRM fonctionnelle chez l’être humain, a permis de démontrer que l’ajout de SBA (modalité auditive) lors de l’apprentissage de l’extinction de la peur, comparé à une extinction sans SBA, active non seulement le cortex auditif, mais aussi le gyrus frontal médian, et une structure pariétale, le précuneus (Rousseau et al., 2020).
Ces SBA provoquent également une augmentation de la connectivité fonctionnelle entre ces trois structures et le cortex cingulaire antérieur, le gyrus frontal inférieur, l’insula, le cervelet, le thalamus et le cortex occipital. Il s’agit donc d’un vaste réseau neuronal de structures impliquées dans la mémoire, les émotions, la motricité, la conscience de soi et l’intégration multisensorielle que les stimuli auditifs (SBA) vont modifier dès les premières minutes de l’apprentissage de l’extinction de la peur.
Une autre étude en électroencéphalographie (EEG) a également montré une diminution, par rapport à un groupe contrôle, de la connectivité entre le cortex préfrontal et le cortex cingulaire au cours de la désensibilisation par les SBA dans le traitement EMDR du TSPT. Il a été observé également une plus forte activité EEG en préfrontal en début de thérapie EMDR évoluant vers une augmentation d’activité EEG dans les régions temporo-occipitales en fin de thérapie (Pagani et al., 2012).
Les résultats en IRMf et les études en EEG confirment les effets biologiques des SBA sur le cerveau, et sur cette base, nous avons construit la méthode thérapeutique MOSAIC® différente de l’EMDR dans son orientation (Khalfa, S., Poupard, G., In press. MOSAIC®: A new pain-free psychotherapy based on neuronal mechanisms. The American Journal of Psychotherapy: Psychotherapy tools).
MOSAIC® s’appuie aussi sur les travaux des thérapies humanistes. MOSAIC®, combine une approche centrée solution comme dans la Solution-focused therapy de De Shazer (De Shazer et coll., 1986), et une approche expérientielle centrée sur le corps, initiée par Carl Rogers et fondée par Eugène Gendlin.
La thérapie solutionniste explore les solutions déjà utilisées pour un problème, et les exceptions au problème. La thérapie solutionniste postule que chaque personne a les ressources nécessaires à la résolution de son problème. L’approche expérientielle soutient que le client doit ressentir le problème dans son corps et le mettre en mot et/ou en image pour ressentir du soulagement, donner du sens, et du mouvement. En s’inspirant de ces deux types de thérapies, et en se focalisant plus particulièrement sur le passage par le vécu corporel présent (mouvement et trace de l’expérience sensorielle ressource), le Dr Guillaume Poupard a créé la Thérapie Solutionniste Expérientielle® (TSE).
Cette vision Solutionniste Expérientielle est issue de ses recherches cliniques dans le champ de la psychopathologie, en particulier auprès de jeunes enfants et de nourrissons, mais aussi de son travail psychothérapique avec des patients addictes et bipolaires hospitalisés dans des services de psychiatrie (G. Poupard, 2019, l’anesthésie psychique). Sa pratique thérapeutique marquée par le psychodrame de groupe, l’hypnose ericksonienne, la Thérapie des États du Moi (J. Watkins, 1997 ; M. Phillips, 1995), la thérapie provocatrice et la thérapie d’impact, l’ont conduit à développer la technique du modelage sensoriel(G. Poupard, 2002). Le modelage sensoriel combine certains mouvements du corps en relation avec les sensations internes inconfortables ou les sensations internes ressources des clients.
Docteur en Psychopathologie clinique, Guillaume Poupard a permis que la méthode MOSAIC® soit nourrie par une lecture processuelle de la psychopathologie des clients reçus lors des séances de thérapie.
Tels l’ADN, repérer les mécanismes psychologiques et les processus agissants du client, afin que ce dernier puisse, trouver, au cours des séances, une autre façon de s’y prendre dans son rapport aux autres, au monde, à plus grand que lui (vision transpersonnelle) et surtout dans son rapport à lui-même ; « Le changement induit par la Thérapie Solutionniste Expérientielle donne aux patients la possibilité de faire de nouveaux choix et de cheminer au-delà des possibles » G. Poupard, 2016.
- La thérapie MOSAIC® agit par conséquent sur le processus du client selon la vision psychopathologique unique – élaborée par le Dr Poupard – en vivant ce qui doit être vécu, qui est présent et l’a toujours été chez le patient, au service d’une stratégie fine, précise et efficace.
- La thérapie MOSAIC® c’est également l’intégration d’autres approches thérapeutiques dans certains de leurs aspects les plus efficients : telles que la Gestalt thérapie, la Thérapie des Etats du Moi (TEM), l’Internal Family System (IFS), la communication non-violente (CNV), l’hypnose, la thérapie brève solutionniste ou stratégique…
- A ce jour, un parcours de formation à la thérapie MOSAIC® a été mis en place. Il est constitué de 4 séminaires thématiques proposés sur Avignon. Des formations sont également proposées dans des hôpitaux et des CUMP (cellules d’urgences médico-psychologiques) dans le cadre du traitement de l’état de stress aigu et du trouble ou de l’état de stress post-traumatique (TSPT).
- Des études cliniques de validation de la thérapie MOSAIC® sont en cours de construction dans le cadre d’une collaboration entre le CNRS, des CUMP et des hôpitaux psychiatriques en France et dans les Dom Tom ; celles-ci donnent lieu à des publications internationales et travaux de doctorat en psychologie.
A ce jour, les retours des clients, des thérapeutes et des patients sont unanimes, « ce qui change, c’est qu’on ne souffre plus avec MOSAIC® ; il n’y a plus l’appréhension de revivre les horreurs du passé, de rester dans la mémoire traumatique jusqu’à désensibilisation », « le nombre de mouchoirs utilisé a drastiquement diminué dans les séances et les patients sont plus assidus dans les séances du fait de l’augmentation du confort » ; « on assiste chez le client au vécu d’émotions fortes mais positives, à des expériences corporelles, sensorielles fortes, belles, puissantes et initiatiques ».
Champs d’intervention (ou à quoi sert la méthode)
La thérapie MOSAIC® est pertinente pour tous types de problèmes psychologiques et psychiatriques dans la mesure où elle s’appuie de façon personnalisée sur le processus psychopathologique singulier du client qui vient consulter (Poupard, 2012).
Cette thérapie s’adresse tout d’abord aux traumatismes simples ou traumatismes de type I (le traumatisme est dû à un évènement unique, délimité dans le temps, le client a perçu une menace de mort ou mise en danger de son intégrité physique : une agression, un attentat, un accident, un braquage, une catastrophe naturelle…). Ce genre de traumatisme peut conduire à un trouble de l’adaptation, un trouble de stress post-traumatique (TSPT) ou état de stress post-traumatique (ESPT) selon les critères diagnostiques du DSM-5. Cet ESPT survient, que l’on soit un témoin ou une personne proche de la victime. Cette thérapie permet également d’accompagner de façon très efficiente les patients présentant un traumatisme complexe ou traumatisme de type II. Traumatismes correspondants à des évènements traumatiques répétés, soit de manière constante soit risquant de se reproduire fréquemment (les violences dans l’enfance, le harcèlement, la violence au sein de la famille, les périodes de guerre…). Ces traumatismes complexes débutent généralement dans l’enfance.
Zoom sur dispositif « thérapeutique »
La thérapie MOSAIC® de référence pour un traumatisme simple est un protocole en 4 étapes comprenant 1) l’entretien MOSAIC®, 2) la boucle de reconnexion, 3) l’expérience des bénéfices, et 4) le débriefing, le postalk et la prescription de tâches sensorielles.
- l’entretien MOSAIC® vise d’abord à définir l’objectif solutionniste en déterminant le problème du client, l’inconvénient de changer, ce qui a déjà été fait pour changer, ce qui a fonctionné, et enfin, à évaluer la confiance dans la thérapie.
Il vise également à définir les objectifs limitants, c’est-à-dire la situation la plus difficile pour le client. Déterminer comment le client vit cette situation difficile dans son corps et évaluer l’intensité de la sensation limitante interne (corporelle) sur une échelle en 10 points.
Enfin, la sensation interne (corporelle) désirée (SID) qui serait plus juste pour le patient est définie et pleinement ressentie.
- la boucle de reconnexion vise à reconnecter le réseau neuronal de la SID et de la cible limitante. Pour démarrer, on demande au client de ressentir, c’est-à-dire d’être sensoriellement concentré et associé à la SID, cela se vit en association avec les SBA jusqu’à ce qu’elle soit pleinement expérienciée.
Ensuite, pendant que le client fait l’expérience de la SID, il repense à la cible limitante en association avec les SBA. Si cela conduit à des sensations confortables, le thérapeute doit vérifier comment le client se sent lorsqu’il se reconnecte à la cible limitante. Si les sensations sont également confortables, le thérapeute doit alors passer à l’étape suivante, sinon, la même boucle de reconnexion doit être faite avec la sensation inconfortable et la SID correspondante, toujours en association avec les SBA.
- la troisième partie du protocole consiste à expérimenter les avantages du changement dans un autre contexte. On interroge le client sur les changements (quoi dans la vie concrète, quels domaines, comment, quelles valeurs vont changer, et même plus ?) qu’il y aura dans le futur puisque la cible limitante n’est plus un problème. Tous ces changements seront vécus en association avec les SBA.
- Enfin, la quatrième étape consiste en un débriefing, un postalk et une prescription de tâches sensorielles, ce qui la différencie de la TOS. Le client sera interrogé sur ce qui a été sensoriellement intéressant dans la séance de psychothérapie, ce qui a été utile, ce qui a été appris. Le client sera averti d’une éventuelle fatigue et de changements émotionnels. À la toute fin de la séance, une tâche expérientielle sera prescrite.
Chaque séance est d’environ 1h, mais la durée peut varier selon l’appréciation du thérapeute.
Le temps d’inter-séance est généralement d’une à deux semaines, mais reste à l’appréciation du psychothérapeute.
Des changements apparaissent fréquemment dès la première séance. La durée de la thérapie va dépendre entre autres de la psychopathologie, et de la neurobiologie du patient, elle est donc variable. Cependant, cette thérapie s’inscrit dans les thérapies brèves et à vocation à durer le moins longtemps possible pour une efficacité maximale.
Importance de l’approche (SE)
L’approche solutionniste expérientielle (ASE) qui donne toute l’orientation de la thérapie MOSAIC® repose sur la thérapie solutionniste (thérapie orientée solution) et l’approche expérientielle, dont l’efficacité clinique a été prouvée scientifiquement. La thérapie orientée solution appliquée dans le cancer du sein a permis de réduire la dépression et le stress des patients (Corcoran & Pillai, 2007). Dans le cas d’attaques cérébrales, il a également été montré une réduction des symptômes anxieux et dépressifs, et une augmentation de l’efficacité personnelle et des attitudes constructives (Aminnasab & Zareinezhad, 2018).
Mais l’approche solutionniste expérientielle qui repose sur le vécu dans le corps pour les solutions propres à chaque personne, active les structures cérébrales qui sont impliquées à la fois dans les sensations corporelles (proprioception, somesthésie) et dans les émotions positives.
Le fait d’être centré solution va donc, par exemple, favoriser au niveau préfrontal une activation plus forte des structures préfrontales gauches, là où les thérapies classiques en se focalisant sur le problème, vont plutôt activer les émotions négatives et donc les structures préfrontales droites ainsi que l’amygdale. Ces mêmes structures sont activées dans la dépression, le psychotraumatisme (TSPT, ESPT), les troubles anxieux, …
L’approche solutionniste expérientielle va donc au contraire, activer les circuits des émotions positives mais également du ressenti corporel avec notamment un ensemble de structures cérébrales dont l’insula. Cette structure temporale, par le biais du ressenti corporel modulerait la perception de soi (Qin et coll., 2020), et l’interprétation de l’environnement (Terasawa et coll., 2013) ce qui permettrait le changement en psychothérapie.
Confirmant les travaux cliniques du Dr G. Poupard dans sa vision de l’accompagnement thérapeutique, les recherches scientifiques prouvent qu’il est donc fondamental de passer par le vécu, par le ressenti corporel pour activer l’insula et les circuits dont elle fait partie pour que chez l’individu, son ressenti, sa perception de lui-même et de son environnement change.
Avantage par rapport à l’EMDR, IMO, RITMO… autres méthodes ?
la thérapie EMDR implique que les patients revivent la douleur des événements traumatisants, et parfois pendant plusieurs séances (Francine Shapiro, 1989). La thérapie MOSAIC® se focalise quant à elle directement sur les ressources appropriées, sous la forme de sensations corporelles. Elle les amplifie ensuite grâce aux SBA, ce qui active et enrichit le réseau traumatique avec des nouvelles informations vécues profondément dans le corps. MOSAIC® permet ainsi de traiter les traumatismes psychologiques de toute nature, sans mobiliser cependant la douleur associée à la reviviscence de la situation traumatique, et ce faisant, en évitant les traumatismes vicariants.
Par rapport à la thérapie EMDR, la thérapie MOSAIC® présente une efficacité au moins similaire pour le traitement du TSPT, sans forcer les patients à revivre la douleur du traumatisme psychologique. La thérapie MOSAIC® n’entraîne pas, ce qui est fondamental, la souffrance qui accompagne la reviviscence de l’événement traumatique. De plus, cette nouvelle thérapie évite des abréactions et les phénomènes de dissociation au cours du traitement. Ceci diminue le risque d’abandon de la thérapie par le patient, et évite la mise en place d’un traumatisme vicariant (conséquence lourde pour les soignants). L’originalité de cette nouvelle thérapie repose sur son orientation Solutionniste Expérientielle : Expériencier les ressources déjà présentes dans le corps et focaliser son attention sur les solutions disponibles plutôt que sur les problèmes (Poupard, 2012).
Comme la thérapie MOSAIC® n’entraine pas d’abréactions significativement douloureuses ou désorganisatrices, il n’y a pas de contre-indication à son utilisation, dans les cas de traumatismes complexes, de Troubles Bipolaires ou de psychoses, … Ainsi le champ d’intervention de MOSAIC® est plus large que la majorité des méthodes thérapeutiques.
La thérapie MOSAIC® intervient sur le processus psychologique singulier du patient, sur les modalités spécifiques de sa psychopathologie, et ce, en utilisant des stratégies qui intègrent d’une manière adaptée les stimulations bilatérales alternées avec plusieurs autres techniques thérapeutiques : hypnose, Thérapie des Etats du Moi, Somatic experiencing, Internal Family System, Communication Non Violente, Psychologie de l’énergie (EFT, TAT, TCM, Kinesiologie) ou encore les outils de régulation du système polyvagal, en particulier du système sympathique et parasympathique (cohérence cardiaque, Neurofeedback…).
Contrairement à la vision habituelle en thérapie brève et à d’autres thérapies, la thérapie MOSAIC® est Solutionniste Expérientielle : elle est donc uniquement orientée vers les solutions déjà disponibles et vécues dans le corps du client mais aussi dans celui du thérapeute qui l’accompagne en s’engageant sensoriellement dans le travail psychothérapique.
C’est un véritable modèle de pensée, une vision thérapeutique affirmée et complètement différentes d’autres thérapies qui pourtant regardent leur client sous l’angle des ressources. Le présupposé premier de cette approche c’est que le client n’est pas malade et que ce qu’il cherche au-delà de son symptôme, se trouve déjà présent et réalisé en lui ; la voie d’entrée et de réactivation des ressources déjà présentes en lui, se trouve dans son corps et dans la singularité de son expérience sensorielle (interoception) et musculaire.
Ainsi donc, le client est son propre expert, « le réactivateur » de sa corporalité, celui qui reconnectera son propre pouvoir dans la rencontre singulière avec un thérapeute engagé.
Conditions pour être praticien MOSAIC®
Conditions de certification MOSAIC®
La certification MOSAIC® nécessite plusieurs pré-requis :
- Avoir suivi les trois modules : MOSAIC 1, 2 et 3, allant des bases de la thérapie MOSAIC® avec le protocole de référence à l’utilisation de MOSAIC® dans les différentes psychopathologies (traumas complexes, troubles de l’humeur, anxiété, dépression, addiction, TOC, phobies, …).
- Avoir effectué un minimum de 40 séances de thérapie MOSAIC®
- Avoir fait 3 jours de supervision de groupe
- Avoir fait 6 h de supervision individuelle avec le Dr Guillaume Poupard
- Avoir fait une fiche d’autofeedback pour chaque niveau, pour s’autoévaluer sur les compétences déjà acquises et celles à faire progresser
- Un fois ces pré-requis validés, si les supervisions permettent de valider la compétence des thérapeutes à MOSAIC®, la certification de thérapeute MOSAIC® sera délivrée
A l’issue de cette certification, les thérapeutes seront inscrits gratuitement sur l’annuaire de Way Inside pour la thérapie MOSAIC®, et pourront utiliser le logo de MOSAIC® pour leur publicité personnelle.
Pourront également figurer sur l’annuaire de Way Inside en tant que thérapeutes en cours de formation MOSAIC®, tous les stagiaires ayant effectué au minimum :
- Le niveau de 1 de MOSAIC®
- 15 séances de MOSAIC® avec au moins 3 patients différents
- 3h de supervision individuelle avec le Dr Guillaume Poupard
- Un fois ces pré-requis validés, si les supervisions permettent de valider l’acquisition de la compétence à utiliser convenablement le protocole MOSAIC® de références, les thérapeutes pourront être inscrits sur l’annuaire Way Inside sous la mention thérapeute MOSAIC® en formation
Zoom sur les pionniers et formateurs
Le Dr Guillaume Poupard et le Dr Stéphanie Khalfa sont les co-créateurs de la thérapie MOSAIC® depuis 2019, chacun apportant sa spécificité : La Thérapie Solutionniste Expérientielle, les processus psychopathologiques et les protocoles pour le Dr Poupard, les Neurosciences pour le Dr Khalfa. ;
Guillaume POUPARD (Ph.D.)
Guillaume POUPARD (Ph.D.) est Docteur en psychopathologie, Psychologue clinicien. Maître-Enseignant certifié en Hypnose Ericksonienne et en Thérapie Brève, Enseignant et superviseur certifié ESTI, Enseignant Certifié en PNL (Society of NLP, USA) et accrédité « Psychotherapist Trainer ».
Il est Psychothérapeute et Superviseur certifié de thérapeutes avec plus de 20 années d’expérience en libéral et en institution auprès d’adultes et d’enfants et s’est spécialisé dans les troubles addictifs, les troubles de l’humeur et la thérapie des états du moi.
Il est l’auteur de plusieurs livres et articles techniques sur la psychothérapie, l’hypnose et le développement personnel. Il est le Représentant en France de l’ESTI (Ego State Therapy International), ancien Président de l’ESHBT (European Society of hypnosis and Brief Therapy) et membre de l’ISH (International Society of Hypnosis). Il est enseignant accrédité NLPNL. Il dirige « L’institut WAY INSIDE » depuis plus de 15 ans, et a été habilité à délivrer des certifications internationales (« The Society of NLP »; « The Ego State Therapy International »).
- POUPARD, G., GIMENEZ, 2012. « Psychodrame pluriel, alcoolismes singuliers ». Revue de psychothérapie psychanalytique de groupe, N°58. Paris : ERES.
- POUPARD, G., MARTIN, V-S., 2012. « Mémoire : Les stratégies d’adaptation ». PsychoEnfants, 43.
- POUPARD, G., 2010. Coordination d’un numéro sur l’approche groupale. Psychologues et psychologies, n°214-V.
- POUPARD, G., 2009. « L’anesthésie psychique ». Psychomédia, n°22. TPMA.
- POUPARD, G., 2007. « Pour un ajustement en psychothérapie ». Psychologues et psychologies, 193-1, 9-11.
- POUPARD, G., GIMENEZ, G., PEDINIELLI, J.-L., 2004. « Addiction à l’alcool, objets concrets et régulation des éprouvés internes ». Revue de psychothérapie psychanalytique de groupe, t2 n°43, 159-173. Paris : ERES.
- POUPARD, G., 2004. « De l’analyse des pratiques à l’analyse institutionnelle ». Psychologues et psychologies, n° 176, 11-13.
- POUPARD, G., 2003. « Anesthésie des éprouvés internes et objets de relation dans des groupes d’alcooliques ». Actes du Colloque du COR. Aix en Provence, 87-98.
- POUPARD, G., OLIVIER, D., 2003. « Addiction à l’alcool et processus de contamination groupal ». Psychologues et psychologies, n° 168. Paris.
- POUPARD, G., 2003. « Dispositif psychodramatique et alcoolisme ». Psychologues et psychologies, n° 168, 12-15. Paris.
- POUPARD, G., 2003. « Des sonorités aux sons partagés ». Informations sociales, 119, 98-101. Paris : CNAF.
- POUPARD, G. (2012, Octobre). Mozart. Congrès de l’EANLPt, Marseille, France.
- POUPARD, G. (1998, Octobre). Le loup dans l’imaginaire de l’enfant. Communication télévisée régionale dans l’émission Midi Méditerranée, France 3 Méditerranée, Marseille, France.
- POUPARD, G., (2009). Anesthésie psychique et addiction à l’alcool. Thèse de doctorat de psychologie clinique et psychopathologie. (Université d’Aix-Marseille 1).
Dr Stéphanie Khalfa
Le Dr Stéphanie Khalfa est chargée de recherche au CNRS à Marseille au laboratoire de neuroscience sensorielle et cognitive. Détentrice d’un doctorat en neurosciences, elle conduit depuis 2002 des études sur les bases neurophysiologiques des émotions, du traumatismes, du trouble de stress post-traumatique (TSPT), sur les mécanismes d’action de la thérapie EMDR et sur l’effet des stimulations bilatérales alternées (SBA) sur le fonctionnement cérébral. Ces travaux ont donné lieu à nombreux articles dans des revues internationales à comité de lecture dont :
- Rousseau PF, Boukezzi S, Garcia R, Chaminade T, Khalfa S. Cracking the EMDR code: Recruitment of sensory, memory and emotional networks during bilateral alternating auditory stimulation. Aust N Z J Psychiatry. 2020 Apr 9:4867420913623.
- Rousseau PF, Malbos E, Verger A, Nicolas F, Lançon C, Khalfa S, Guedj E. Increase of precuneus metabolism correlates with reduction of PTSD symptoms after EMDR therapy in military veterans: an 18F-FDG PET study during virtual reality exposure to war. European Journal of Nuclear Medicine and Molecular Imaging. 2019; 46(9): 1817-1821.
- Rousseau P-F, El Khoury-Malhame M, Reynaud E, Boukezzi S, Cancel A, Zendjidjian X, Guyon V, Samuelian JC, Guedj E, Chaminade T, Khalfa S. Fear extinction learning improvement in PTSD after EMDR therapy: an fMRI study. Eur J Psychotrauma. 2019; 3(2): 103-111.
- Khalfa S & Touzet C. EMDR Therapy Mechanisms Explained by the Theory of Neural Cognition. Journal of Traumatic Stress Disorders & Treatment. 2017, 6:4.
- Boukezzi S, Silva C, Nazarian B, Rousseau PF, Guedj E, Valenzuela-Moguillansky C, Khalfa S. Bilateral Alternating Auditory Stimulations Facilitate Fear Extinction and Retrieval. Front Psychol. 2017 Jun 14;8:990
- Wurtz H, El-Khoury-Malhame M, Wilhelm F, Michael T, Beetz EM, Roques J, Reynaud E, Courtin J, Khalfa S, Herry C. Preventing long-lasting fear recovery using bilateral alternating sensory stimulation: a translational study. Neuroscience 2016; 321: 222-235.
- Khalfa, Stéphanie. (2019.). Prise en charge du traumatisme psychique par la thérapie EMDR et mécanismes cérébraux impliqués. Revue de neuropsychologie, 7.
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