Je vous propose un voyage inédit…

En premier lieu, vous allez faire connaissance avec cet espace, quelquefois méconnu, qu’est l’hypnose, en débutant par l’exploration de l’état hypnotique. Puis, vous pourrez poursuivre votre voyage en allant à la  découverte du territoire de la Thérapie Solutionniste Expérientielle et comment l’hypnose y est utilisée à toutes fins thérapeutiques !

Etat hypnotique

L’état hypnotique, chez un individu désigne un état modifié de conscience distinct du sommeil. Il s’agit d’un état amplifié de conscience, c’est à dire d’un état d’attention et de réceptivité intenses autre que l’état ordinaire de conscience.

On pourrait l’appeler un état de « super-conscience » et c’est un facilitateur du travail thérapeutique.

L’hypnose, par ailleurs, est un processus naturel, qui nous arrive de vivre de toutes sortes de manières et dans de nombreuses occasions dans notre quotidien. Par exemple, lorsque vous êtes en voiture, que vous conduisez et qu’en même temps vous pensez aux courses que vous allez faire en arrivant à destination…Nous sommes conscients, présents, ici et maintenant, et en même temps ailleurs.

Et même si le terme hypnose est dérivé d’une racine grecque signifiant sommeil, l’hypnose est un état bien différent du sommeil,. La fréquence vibratoire émise par le cerveau est d’ailleurs bien différente. En effet, d’un point de vue neurologique, notre cerveau émet des ondes cérébrales différentes selon son activité. Les ondes bêta (>14 Hz) caractérisent l’état de veille, les ondes alpha (8 à 13 Hz) qui sont caractéristiques de l’état hypnotique, puis ce sont les ondes thêta (4 à 7 Hz) correspondant à l’état de rêve et enfin les ondes delta (0,5 à 3 Hz) pour l’état de sommeil profond. En réalité, le cerveau continue de produire des ondes alpha même lorsque nous sommes en état de veille bêta.

Le niveau alpha correspond à l’état hypnotique, vous vous rappelez ? Et bien, c’est un état transitoire entre la veille et le sommeil dans lequel nous nous trouvons juste avant de nous endormir ou au réveil, ainsi qu’au cours de moment de rêverie, de méditation, d’imagination, de créativité. 

Par ailleurs nos ondes cérébrales évoluent également de manière cyclique au cours de la journée. Ce cycle naturel du cerveau (dénommé Cycle Ultradien) se reproduit plusieurs fois par jour alternant une séquence d’activité de 90 mn suivie d’une séquence de régénération de 20 mn, appelée réflexe ultradien. 

C’est ce qui justifie que personne ne peut rester « bloqué » en état hypnotique, pas plus qu’en état de veille ou de sommeil. 

L’état d’hypnose est donc un état naturel entretenu par une relation hypnotique.

Vous voilà bien familiarisé avec ce fameux état hypnotique…Vous pouvez maintenant  poursuivre l’exploration et entrer sur le territoire de la thérapie…

L’hypnose comme technique thérapeutique a été développée par le Dr Milton H. Erickson. Son approche innovante en psychothérapie repose sur la conviction que la personne possède, en elle, les ressources pour répondre de manière appropriée aux situations qu’elle rencontre : « il s’agit pour le thérapeute, d’accompagner son patient à utiliser ses compétences et ses possibilités d’adaptation personnelles ». 

Nous voici arrivés au pays de la thérapie. 

Et je vous emmène directement chez Way Inside ! L’hypnose y est enseignée pour être utilisée comme une technique au service du praticien en Thérapie Solutionniste Expérientielle (T.S.E.).

 Et la thérapie selon le modèle de la T.S.E., c’est  « Faire bouger le processus singulier du client ». Autrement dit, le rôle du praticien en T.S.E., c’est de détecter ce que pourrait faire le client pour faire différemment quand il fait ce qu’il fait. Et pour cela, le praticien doit suivre la série d’étapes très précises du modèle de la T.S.E..

Je vous souhaite la bienvenue dans le domaine de la T.S.E. !!! Et je suis certaine que vous avez déjà remarqué une nouveauté…, j’emploie les termes de « client » et non plus « patient », « praticien » au lieu de « thérapeute »… C’est l’un des piliers de ce modèle : le client n’est pas malade !

Et l’hypnose dans tout çà ? me direz-vous…Effectivement, cela ne saute pas aux yeux tout de suite, mais cela vient rapidement dès lors que l’on se laisse compter le modèle de la T.S.E. qui est constitué de 7 étapes distinctes :

La 1ère étape d’une séance en T.S.E. est caractérisée par la mise en place du dispositif thérapeutique. Le praticien récupère les coordonnées de la personne, celles de son médecin ou psychiatre si elle est suivie ou prend un traitement. Au cours de ces échanges, le praticien va observer et noter quelle est sa posture, quelles sont ses sous-modalités sensorielles, ses croyances,…

Rapidement, le praticien passe à la 2ième étape du modèle, l’Entretien Solutionniste Expérientiel que je noterai E.S.E. dans la suite. 

Le praticien récolte les informations sur ce qui amène la personne, puis l’oriente vers ce qui lui pose problème. Question après question, en suivant un ordre très précis, le praticien lui permet de découvrir des pistes de solution à son problème. Cet ensemble de questionnements permet aussi au praticien de collecter les ressources, les compétences, les habitudes de vie de la personne. Autant d’informations clés pour la suite, comme vous allez le découvrir bientôt… Et, c’est aussi à cette étape du modèle de la T.S.E., que l’hypnose fait son entrée !!!

Tout d’abord, le praticien va s’auto-induire en état hypnotique. Cet état amplifié de conscience va lui permettre d’être bien présent à son corps, ses sensations propres. Et en même temps, d’être connecté à la personne par une calibration fine et à s’harmoniser à son modèle du monde. Le praticien prend aussi du recul sur ce qu’il vit en relation avec le client (position méta) pour observer l’alliance qu’il crée. Il doit veiller à obtenir une relation de confiance, de respect mutuel et de compréhension avec la personne. Et particulièrement être attentif à la volonté de la personne de collaborer à son changement. La personne doit s’engager vraiment dans la thérapie, comme si elle signait un contrat avec le praticien. Elle devient alors un « client ».

Le praticien va entretenir cette alliance en se synchronisant verbalement et non-verbalement, tout en posant les questions de l’E.S.E., en invitant à de multiples reprises le client à découvrir ses sensations. Et s’il y a bien une question bizarre au premier abord que le praticien va souvent utiliser, c’est celle-ci :  « quoi çà fait dans votre corps, ? là ! », lui-même tapant sur le haut de son torse pour inviter le client à quitter sa tête et plonger dans ses sensations. 

Mais quand le client rentre-t-il dans un état hypnotique ? me direz-vous…

Et bien, grâce aux reformulations, au recadrage, à l’emploi d’un langage métaphorique, l’emploi de figures du Milton modèle, petit à petit, le praticien va conduire son client dans un état hypnotique léger, au fil des premières questions posées. Et c’est l’alternance question-sensorialisation, qui va produire un effet de fractionnement qui va conduire le client progressivement dans un état de transe propice à l’émergence de solutions.

Le praticien et le client sont donc maintenant, tous les deux dans un état hypnotique. Vous me suivez toujours, n’est ce pas ?

Et cet état hypnotique va permettre au praticien d’enchaîner facilement sur une séquence spécifiquement « orientée solution » dont le but est que le client vive sensoriellement son objectif. Il s’agit de « la question miracle ». Le client va être conduit à ressentir comment c’est dans son corps (comme si c’était déjà réalisé et le praticien emploie le temps présent) quand il a résolu son problème. C’est le coeur de l’E.S.E. et c’est un protocole d’hypnose.

Si je résume, à ce stade, au bout de 1 à 3 séances environ passées avec son praticien, le client a déjà identifié son vrai problème, ressenti les sensations associées qu’il ne veut plus ressentir, s’est engagé consciemment à réaliser les micro-tâches que lui propose son praticien à chaque fin de séance (contrat scellé formellement), et a même vécu par son expérience sensorielle durant la séquence en hypnose de la « question miracle », comment ce sera pour lui quand il aura résolu son problème. 

L’hypnose a donc déjà été utilisée de deux manières différentes. Il vous reste cependant à découvrir d’autres spécificités à la pratique de l’hypnose pour un praticien en T.S.E.. Elles sont justifiées par les étapes du modèle que le praticien a encore à réaliser et que je vous présente maintenant.

A l’issue de l’E.S.E., le praticien va réaliser les 3 étapes suivantes, toujours en s’auto-induisant en état hypnotique mais en étant seul. Comme il a récupéré beaucoup d’informations, il va pouvoir ensuite les structurer, c’est la 3ième étape : Tracer le diagramme de l’index de computation élargi avec les sensations, les sous-modalités sensorielles, les croyances, les ressources, son rapport au monde, à Soi, aux autres, ses peurs,… le praticien va mettre à plat tout ce qui caractérise les agissements du client. 

Ensuite vient la 4ième étape : poser des hypothèses de « diagnostic en psychopathologie », et de tracer la « boucle processuelle » du client. 

Le « diagnostic en psychopathologie » est une partie importante du modèle de T.S.E. et passe par un questionnaire spécifique auquel le praticien va répondre « à froid » j’ai en de dire. Il en déduit une hypothèse de structure du client parmi les 4 « maisons » : névrose, perversion, addiction, psychose. Puis, en décodant les informations relatives à la manière dont il gère son angoisse d’être au monde, il peut faire l’hypothèse de son aménagement et enfin de ses traits de personnalité. 

C’est le moment de synthèse de toutes les informations recueillies précédemment, pour passer ensuite à la dernière de ces 3 étapes que le praticien réalise seul, la 5ième étape : la définition de la stratégie. Définir la stratégie, c’est étudier un plan d’interventions lors des prochaines séances. C’est aussi d’identifier les techniques les plus appropriées à la structure du client (type de « maison », d’aménagement et personnalité). Ces choix ont pour but de consolider les compétences, les ressources et ouvrir un champ des possibles en accord avec sa vision du monde.

Une des particularités qui s’offre au praticien en T.S.E., c’est qu’il a le choix d’utiliser l’ hypnose ou toute autre technique, pour accompagner le client à pouvoir faire différemment ce qu’il fait, quand il fait ce qu’il fait.

Et nous voilà arrivés à la 6ième étape : l’intervention en séance.

Le praticien qui a choisi dans sa stratégie, un protocole en hypnose, doit suivre un cadre d’intervention précis qui répond globalement au standard de l’hypnose Ericksonienne : le pré-talk, l’induction, l’approfondissement, le coeur de séance (le protocole choisi), les suggestions post-hypnotiques et le retour. Avec la particularité, vous l’avez remarqué ? 

Il n’y a pas d’anamnèse ! … l’E.S.E. a fait son oeuvre bien avant !!!  Et je vous expose ci-après celles qui ont retenues mon attention toute particulière.

  • L’induction est du « cousu-main »  : 

Adapter son induction à la singularité identifiée du client, voilà la première étape importante pour que la séance en hypnose serve la thérapie. Et voici quelques exemples de ces adaptations : 

Avec un client « névrosé-anxieux » (c’est-à-dire que le praticien a fait l’hypothèse que le client présente une structure « névrose » et un aménagement « anxieux »), il va choisir l’induction standard qui est une succession de propos Vérifiables et de Non-vérifiables. Cette induction est structurante pour le client, progressive et rassurante, confortable car elle connecte au corps mais pas trop. Et surtout elle ne va pas trop solliciter son imagination.

En revanche, dans le cas d’un client présentant un processus permettant de faire l’hypothèse d’une structure et d’un aménagement du type « névrosé-obsessionnel », le praticien ajoutera à l’induction standard, des détails très précis comme « vous pouvez sentir vos pieds dans vos chaussettes en contact avec les semelles à l’intérieur de vos chaussures, elles-mêmes posées sur le tapis… ». Comme le « névrosé-obsessionnel »  est coupé de son corps, il est intéressant d’utiliser dès l’induction des détails relatifs à des choses qui sont à l’extérieur mais en contact avec son corps, pour commencer à semer en lui qu’il est dans son corps et laisser faire ensuite. 

Ou encore, si le client décrit beaucoup de gestuelles associées à son problème alors ce sera judicieux de faire une induction avec les sensations qu’il vit dans son corps. Le praticien veillera particulièrement à la formulation des termes non-vérifiables qui vont induire l’état hypnotique chez son client.

J’ai découvert aussi une induction vraiment adaptée aux sportifs, aux personnes très actives, rapides, ou aux hommes qui sont dans le rapport de force, la prise de pouvoir… c’est l’induction Elmanienne. 

Elle met l’accent sur le jeu « comme si le client avait 5 ans «   et l’imaginaire « et quand tu sais que tu ne peux plus les ouvrir, tu pourras essayer de les ouvrir, une 1ère fois, une 2ième, une 3ième …(yeux bloqués) par contraction- décontraction jusqu’au moment où il va pouvoir faire de légers tapotements agréables au niveau du 3ième oeil. Puis c’est l’étape qui utilise le psychique, la visualisation de chiffres sur un tableau imaginaire, un décompte que le client fait lui-même à son rythme,  et qui va l’amener petit à petit dans le vague, de plus en plus vague et agréable…

Ou encore, dans le cas des adolescents stressés qui seront à l’aise avec une alternance de contraction-décontraction de parties de leur corps.

Bref, il en existe encore beaucoup d’autres ! Toutes aussi intéressantes à adapter à la singularité du client !

  • Le moment du vacillement est central dans la conduite vers l’état hypnotique :

En effet, le praticien va guetter en calibrant le non-verbal, ce moment spécial qui indique que le client bascule dans l’état hypnotique. 

Le praticien va utiliser cet instant où le client passe de l’état dissocié à l’état associé, ce moment particulier où le client lâche son mode séquentiel dans lequel il était arrivé en séance et passe dans l’état où tout est possible. A partir de ce moment précis, le client vit tout de manière simultanée,  il est associé à ce qu’il vit en étant à la fois dans son corps dans l’ici et maintenant et en même temps ailleurs. 

Le praticien va profiter de ce moment pour suggérer au client de vraiment sentir dans son corps ses sensations, en lui donnant à entendre la formulation de son objectif. 

Il le guide à percevoir, ressentir surtout « quoi çà fait dans son corps ? », s’il y a une image qui vient, ou autre chose… 

Cette partie est importante dans la mesure où c’est à ce moment que le client va nous donner vraiment son objectif de manière sensorielle, « quoi il vit dans son corps quand il vit ce qu’il a envie de vivre » et cela va faciliter la structuration du processus du client par le praticien. Et le praticien va observer des temps en silence pour vraiment  laisser le client vivre son objectif dans son corps.

  • Le signaling peut être utile dans certains cas : 

Cela va être utile dans le cas où le client ne parle pas du tout, le praticien va pouvoir continuer d’échanger malgré tout sans l’obliger à sortir de l’état hypnotique. 

  • L’ancrage :

L’ancrage doit rester spontané et doit être utilisé que s’il a un intérêt dans le cadre de la stratégie choisie. Il peut simplement être effectué en appuyant verbalement le mot qui va être important dans le processus du client. Et tout aussi bien juste en touchant l’épaule (après avoir demandé en début de séance si c’était ok pour le client) sans forcément le préciser au client. Le praticien peut aussi utiliser l’ancrage spatial en déplaçant les chaises vers le futur pour construire le moment spécifiquement et ainsi supprimer les risques émergences d’un souvenir négatif sous-jacent.

  • Les émotions limitantes peuvent être traitées de différentes manières :

La régulation d’une émotion limitante est proposée en la « chosifiant », proposant au client de la placer à l’extérieur de son corps, et en lui demandant de choisir les sous-modalités les plus confortables qui vont transformer l’émotion limitante en une forme qu’il pourra ré-intégrer à son corps ensuite.

Une autre possibilité est d’utiliser un écran sur lequel le client va pouvoir projeter son émotion. Il devient alors plus confortable pour lui d’en parler.

Le praticien peut aussi demander au client d’effectuer une respiration ventrale en ayant une main placée à l’endroit où c’est inconfortable pour lui (théorie poly-vagale).

  • Les protocoles sont à choisir en vue d’un résultat attendu qui sert la thérapie : 

Les premiers protocoles à utiliser sont notamment : 

  • le renforcement du moi, qui est adapté à tout client et qui est recommandé dans les premières séances car il augmente l’estime de Soi
  • un espace « sécure », adapté aux clients stressés, tendus qui empêche le stress d’entrer, au lieu de communément l’emmener dans un lieu où il va se détendre,
  • le futur positif, comme une projection dans un futur idéal dans une situation parfaite  ; cela augmente la confiance chez le client et cela est particulièrement adapté pour les « hallucinateurs » et les « angoissés ».
  • la machine à changer, idéal dans le cas des « névrosé-anxieux » car il envoie d’abord sa doublure vivre le changement, sachant qu’il peut aussi régler le pourcentage de changement qu’il veut vivre. 
  • la régression en âge, vers des situations positives et agréables du passé. Ce protocole est adapté surtout pour aller collecter des compétences, des ressources ou encore aller à une situation avant que la douleur n’apparaisse dans le cas d’un traumatisme.

La métaphore isomorphique

L’utilisation de la métaphore est un peu différente du procédé habituel en hypnose Ericksonienne. Le praticien devra la centrer à 90 % sur l’objectif du client en ne gardant que 10% pour évoquer le problème.

Et Les Suggestions Post-Hypnotiques (S.P.H.) : 

Au coeur du problème, il y a une valeur. Le praticien va placer dans la SPH à un moment du processus qu’il aura choisi (au cours de la 5ième étape de la stratégie), ce qui est important pour le client (valeurs) en relation avec son objectif. En y ajoutant les sensations associées à la réussite de sa thérapie explorée lors de l’E.S.E. (question miracle et solutions verbalisées ensuite). Ces suggestions sont comme des semences de changement, qui en germant vont enrayer doucement la boucle processuelle du client. 

La fin de séance en hypnose est ensuite dédiée à la prescription de tâche et au feed-back du client. Et comme à la fin de chaque séance, le praticien reprend alors ses notes pour mettre à jour ses hypothèses, les modifier et changer sa stratégie si besoin, c’est la 7ième et dernière étape, l’évaluation, jusqu’à la séance suivante… 

Voilà vous avez sûrement retenu l’essentiel de ce qui caractérise ce territoire si particulier : le praticien adapte chaque étape de la séance à la singularité de son client, en fonction de l’hypothèse de diagnostic de psychopathologie que le praticien a posée.   Bravo !

Et comme toute séance d’hypnose a une fin, voici venu le temps du retour et de la fin de ce voyage au pays de l’hypnose au service de la thérapie, enfin vous l’avez bien compris, au service de la Thérapie Solutionniste Expérientielle !!! 

                                                        Avec ma profonde gratitude à l’équipe de Way Inside,

                            Claudia Bardes Le Pouldu, le 8 janvier 2021.